denpasar
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Sur Auxerre - Strasbourg : le maintien -denpasarLes liens entre le Racing et l'AJA ne datent pas d'hier. Le petit Guy Roux, en culotte courte et en bonnet, tapait le ballon le soir sur les murs de Saint Mathieu à Colmar avant de se muer en figure mythique auxerroise, Gérald Baticle puis Corentin Martins ont été des joueurs emblématiques d'Auxerre puis du Racing, Luyindula suivant quant à lui le chemin inverse...
C'était donc bien légitime pour les dirigeants alsaciens (Patrick Proisy, Mark Keller, Egon Gindorf, Philippe Ginestet, on ne sais plus très bien...) de jouer avec ces liens historiques pour attirer leurs homologues auxerrois autour d'une table des négociations abondamment garnie de poulets fermiers de l'Yonne et de bières de Chez Yvonne, fameuse brasserie spécialisée en « Flammekuche Connection ».
Voilà donc notre débonnaire association d'officiels en train de palabrer gros sous.
Le principe : plein d'euros et Gmandia contre une victoire 1-0 des hommes de Duguépéroux à l'Abbé Deschamps.
Santini fait les gros yeux, refus catégorique du côté auxerrois. « Bon, des sous et c'est tout, alors... ».
C'est dans la poche. Et pour quelques dollars de plus, un Racing jusqu'à là bien pingre s'adjuge un maintient qu'il n'avait, finalement, pas volé. -
Je vais sans doute mal la vivre, cette finale tant attendue. Parce que j'ai bien l'impression que la regarder en direct est parfaitement utopique, en différé un rêve présomptueux. Lire des commentaires « on line » sera donc ma triste réalité... A moins d'un miracle ! Il n'est pas un matin où je n'ouvre le Stub, mes doigts étreignant fébrilement ma souris, sans espérer qu'un camarade m'annonce la grande nouvelle : LA FINALE PASSE EN DIRECT SUR TV5 ! Alors, je croiserai les doigts pour conjurer une éventuelle et d'un goût douteux- énième blague carambar de X (dont je tairai le nom, pour ne pas altérer notre amitié naissante). Et le jour J, vers 3 heures du matin, un pack de bière fraîches sous le bras, je regarderai, ému jusqu'au larmes, les bleus vaincre et brandir fièrement le trophée...
Punaise, si seulement... Si seulement mosto arrêtait de sucer des carambars... -
L'équipe de cette année semble avoir :
-Du potentiel, avec un mélange de joueurs d'expérience (Devaux, Pagis, Cassard, Camadini...) et des jeunes prometteurs (Boka, Kante, Abdessaki, Arrache, Farnerud).
-Un certain équilibre, avec des joueurs techniques (Niang, Pagis, Farnerud, Abdessaki...) et d'autres de devoir (Bassila, Kanté, Devaux...).
-De l'envie, parfois... En tous cas depuis l'arrivée de Dugué.
Reste...
-Une énorme fragilité mentale, facteur pour moi déterminant concernant les résultats à l'extérieurs.
-De trop fréquentes erreurs individuelles, que ne peuvent compenser des exploits personnels (on a pas non plus des Henry ou des Trézéguet dans l'effectif...).
-Un début de championnat calamiteux, qu'on traînera sans doute comme un boulet jusqu'au bout de la saison.
En résumé, c'est une équipe sur le papier très séduisante, mais pas assez solide et méchante sur le terrain... La même, si elle décroche le maintient, pourrait faire des dégâts la saison prochaine ! -
Si l'on tente d'établir un rapport résultat/politique ambitieuse, on obtient quoi?
La période Weller: une vraie ambition, des joueurs médiatiques ET de qualité (Mosto, Vencel, Sauzée, Baticle, Zitelli...), pour des résultats correctes mais pas exceptionnels.
La période MacDonald: sans commentaire, si ce n'est que c'était une politique ambitieuse de façade, puisqu'on recrutait des chèvres (je me souviens de jour de foot annonçant en exclusivité l'arrivée d'un "grand" au Racing: c'était, Per Pedersen, et je me demande si tf1 se foutait pas un peu de notre g....
Actuellement: on traîne le boulet financier résultant des mauvaises gestions passées. Une politique ambitieuse, oui, mais avec qui pour la financer??? On parle souvent d'investisseurs alsaciens, mais le Racing et sa réputation d'instabilité est sans doute vue comme un investissement à risque.
Faire évoluer l'image du Racing en un club "famille", mettre en valeur les notions de fierté, d'esprit d'équipe, de formation... me parait essentiel dans un premier temps. Le jour où le Racing sera perçu de la même façon que Lens ou que Metz y'a quelques saison, je pense que des investisseurs régionaux se lanceront dans l'aventure. Alors, de l'argent rentrera, et peut être, tout en conservant une "marque de fabrique", de nouvelles ambitions seront affichées. Dans tous les cas, je pense qu'une politique ambitieuse ne peut être annoncée de manière crédible pour les sainsons futures que si le club boucle un championnnat entre la dixième et la cinquième place.
