Ma première critique littéraire :)
C'est la vie d'une jeune adolescente de quinze ans, Doria. Elle vit seule avec sa mère car son père l'a abandonnée pour une autre épouse au Maroc. La mère, femme de ménage au Formule 1 de Bagnolet ne ramène pas assez d'argent pour combler les besoins. Fille et mère vont alors au Secours Populaire grâce aux bons de la Caf. Doria déteste ça, le regard de pitié que certaines personnes peuvent avoir. La jeune fille a aussi des problèmes scolaires, rien ne va plus. Elle désire redoubler mais le lycée ne l'accepte pas. C'est alors qu'elle se voit inscrite en Cap coiffure au lycée du coin, le lycée Louis Blanc. Vous vous demandez qui c'est ? C'est un journaliste et socialiste réformiste. Vous êtes des in****** (autocensure à la façon de Doria). Ce n'est pas les seuls sujets dont parle la jeune fille, il y aussi Hamoudi, le dealer qui l'a connue «pas plus haute qu'une barrette de shit». C'est comme son frère de coeur, celui qui écoute ses problèmes sans lui dire les siens, c'est qu'une gamine pour lui. Puis, Nabil le nul, il lui donne des cours particuliers et ose, avant de partir pour ses vacances, lui voler le premier baiser. A son retour, Doria ne le trouvait plus si nul que ça, elle était même sous le charme de ce jeune homme aux grandes oreilles. Peut-être un sosie du Prince Charles? Mais avant tout, il y a la présence de Mme Burlaud, la psychologue, la vieille, la moche, celle qui sent le Parapoux. Qui n'a jamais rêvé d'être suivi par une personne comme ça? Les deux femmes sont également suivi par des assistantes sociales de la mairie, des Barbie avec une manucure parfaite faite chez l'esthéticienne et un brushing toujours irréprochable.
Doria nous fait donc part, comme dans son journal intime, de ses sentiments, ses coups de gueule, ses questions existentielles. Elle se demande si Uncle Ben's n'est pas mort sans que personne le sache. Oui, c'est bien le Uncle Ben's des paquets de riz orange, tout le monde connaît.
Par son autobiographie qui s'étale sur une année de sa vie, Doria nous laisse entrer dans son univers. Elle le fait d'ailleurs très bien et de manière simple. En effet, elle n'hésite pas à nous parler en verlan ou encore en langage de jeune d'aujourd'hui. C'est plein d'humour, d'espoir, de poésie «La vie, elle est vraiment pleine de désillusions.». On suit son parcours de jeune adolescente de sa troisième à sa classe de Cap coiffure, en passant par ses sentiments confus comme ceux de tous les adolescents. On rêve de refaire le monde, elle aussi «Moi, je mènerai la révolte de la cité du Paradis.». Beaucoup on « kiffé » le premier livre de cette jeune auteur Faïza Guène, maintenant c'est à vous de voir, soit c'est moyen alors plutôt kif-kif demain ou alors totalement Kiffe kiffe demain ! Et là amusez-vous ...
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